Depuis le 1er août 2024, les plans de traitement et les interventions chirurgicales pour le cancer du sein sont uniquement remboursés dans les cliniques du sein agréées.
Selon une étude récente du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), le risque de décès suite à un cancer du sein est 30% plus élevé chez les femmes traitées dans un centre sans reconnaissance officielle pour cette pathologie, comparé aux femmes soignées dans une clinique agréée. Des résultats qui ont poussé le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke à revoir les critères de remboursement des soins liés au cancer du sein en Belgique.
Depuis le 1er août, les plans de traitement, ainsi que les interventions chirurgicales pour le cancer du sein sont uniquement remboursés dans les centres agréés. En revanche, les traitements de suivi comme la chimiothérapie ou la radiothérapie continuent d’être remboursés dans d’autres établissements, à condition qu’ils collaborent avec des centres agréés.
Les cliniques du sein sont des services de soins spécialisés généralement intégrés dans un hôpital. Pour être agréées, elles doivent répondre à un certain nombre de normes de qualité : collaboration multidisciplinaire (spécialistes médicaux et paramédicaux), consultations hebdomadaires, membres d’équipe expérimentés et disponibles, nombre minimal de patientes par an et consultation rapide.
En Belgique, une femme sur sept développera un cancer du sein au cours de sa vie, ce qui représente plus de 10.000 femmes par an. Tandis que le taux de mortalité pour le cancer du sein invasif est de 36,1 pour 100.000 habitants. Un taux légèrement supérieur à la moyenne de l’Union européenne (34,1 pour 100.000 habitants), mais qui est en baisse partout en Europe, grâce à une meilleure détection du cancer du sein à un stade précoce et aux progrès du traitement et du suivi.