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Cancer le plus fréquent chez les hommes, il se soigne bien à condition d’être pris en charge rapidement. Pensez donc à vous faire dépister !
Avec 12.699 cas répertoriés en 2022, le cancer de la prostate est celui qui touche le plus les hommes en Belgique. La tranche d’âge entre 61 et 80 ans est la plus concernée, mais des problèmes de prostate peuvent déjà survenir vers 45-50 ans. Détecté à temps, il affiche un taux de survie à 5 ans de 98,3%, ce qui en fait l’un des cancers dont le pronostic est le plus favorable*. Le dépistage est donc fortement recommandé.
Le 1er facteur de risque est l’âge. Plus on vit vieux, plus les risques de cancer de la prostate augmentent. Les antécédents familiaux, l’origine ethnique (afro-antillaise), l’alimentation et l’exposition à certains produits chimiques peuvent également augmenter les risques.
Après 50 ans, la taille de la prostate peut augmenter. Il s’agit d’un phénomène naturel qui peut parfois provoquer des troubles urinaires ou de l’éjaculation sans entraîner de cancer. Généralement, la maladie passe inaperçue pendant de nombreuses années, car elle se développe lentement. Et il faut que la tumeur ait atteint un certain volume pour qu’elle soit décelée et qu’elle entraîne des problèmes urinaires et d’éjaculation plus importants.
Un dépistage systématique n’est pas organisé en Belgique. Il convient donc, en fonction de votre âge et de vos antécédents familiaux, d’évaluer la situation avec votre médecin. Sans symptômes particuliers, il est recommandé de faire un premier dépistage à partir de 55 ans ou même 45 ans en cas de cancer de la prostate dans la famille proche. Les méthodes de dépistage les plus courantes sont le toucher rectal pour déceler d’éventuelles anomalies et la prise de sang pour évaluer le taux de PSA (Antigène Spécifique de la Prostate).
Depuis quelques années, le mouvement Movember sensibilise à la santé masculine, et plus particulièrement au cancer de la prostate. L’idée est de motiver les hommes à se laisser pousser la moustache chaque année durant le mois de novembre pour attirer l’attention, ouvrir le dialogue et récolter des fonds pour la recherche.
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Maladies graves ou chroniques / Cancer
Après 50 ans, un homme sur deux est confronté à un problème de prostate. Il s’agit le plus souvent d’une hypertrophie bénigne, un phénomène naturel qui s’amorce vers 45-50 ans. Principal symptôme : des troubles urinaires. Au-delà de 65 ans, les risques de cancer prostatiques augmentent. Le dépistage est donc essentiel pour une prise en charge rapide de la maladie.
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Novembre est de retour, le mois où on se laisse pousser la moustache pour la bonne cause. L’idée derrière cette initiative est de sensibiliser à la santé masculine : cancer de la prostate et des testicules, santé mentale et suicide en particulier.
À partir du 16 septembre 2024, il y aura un changement important dans la stratégie de délivrance du Colotest en Région Wallonne. Ce test, qui permet de détecter le sang dans les selles et ainsi dépister un éventuel cancer colorectal à un stade précoce, pourra désormais être retiré gratuitement en pharmacie.