Maladies graves ou chroniques / Parkinson
Le nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson est en augmentation. Les facteurs environnementaux en seraient la principale cause. Mais la recherche progresse et des traitements permettent de mieux vivre avec cette maladie dégénérative.
Chaque année, le 11 avril marque la Journée mondiale de la maladie de Parkinson. Une pathologie qui doit son nom à James Parkinson, un médecin anglais qui a marqué l'histoire de la neurologie en découvrant en 1817 cette maladie chronique jusqu'alors méconnue.
La maladie de Parkinson est l’affection neurodégénérative la plus répandue après la maladie d’Alzheimer. Elle touche près de 10 millions de personnes dans le monde, dont près de 30.000 à 50.000 en Belgique. Mais ces chiffres seraient amenés à doubler d’ici à 2040 pour atteindre 12 à 17 millions de cas dans le monde.
Chaque année, entre 2.000 à 3.000 cas sont détectés, le plus souvent chez des personnes de plus de 60 ans. Mais de plus en plus de cas de cette maladie sont également observés chez des patients plus jeunes, âgés de 45 à 55 ans.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine ce qui provoque un trouble du système nerveux central et peut affecter le contrôle des mouvements.
À l’heure actuelle, les causes exactes de la maladie restent encore inconnues. Toutefois, différentes causes de la maladie de Parkinson ont pu être établies :
Dans une petite mesure (seuls 10% des cas), certains patients atteints de la maladie de Parkinson peuvent avoir une prédisposition génétique, mais le rôle de l'hérédité semble limité.
Le symptôme le plus fréquent de la maladie de Parkinson est la lenteur des mouvements (akinésie) et de l'élocution. La maladie peut causer un engourdissement des membres, des douleurs dans la nuque et le dos. Des crampes peuvent aussi survenir, ainsi que des pertes totales de force dans les bras ou les jambes. Ce qui ralentit la marche et peut expliquer les nombreuses chutes ou objets lâchés apparemment « sans raison » chez les malades. On observe également comme symptôme de cette maladie un état dépressif qui peut apparaître plusieurs mois ou années avant la survenue des troubles physiques du comportement.
L'apparition des symptômes de la maladie se fait très progressivement, car la dégradation des cellules est graduelle et peut donc passer inaperçue durant longtemps. De plus, contrairement aux idées reçues, la maladie de Parkinson ne se limite pas aux tremblements compulsifs. D'ailleurs 10 à 30% des patients ne présentent jamais de tremblements au repos.
Des progrès considérables ont été faits ces dernières années, notamment au niveau des traitements médicamenteux. Néanmoins aucun médicament actuel ne peut prévenir ou guérir véritablement la maladie. Les médecins ne parviennent pour l’instant qu’à enrayer la progression de la maladie ou retarder sensiblement l’apparition des stades plus graves.
Le médicament majeur est la L-dopa qui vise à compenser le déficit en dopamine. Les patients peuvent prendre ce médicament dès le début des premiers symptômes. La L-dopa améliore rapidement la mobilité des mouvements. Cependant au fil du temps, les effets de ce médicament ont tendance à s'estomper et des complications peuvent survenir. C'est pourquoi, le traitement médicamenteux peut s’accompagner d’interventions neurochirurgicales dans les cas les plus graves.
Avec le temps, les traitements médicamenteux peuvent provoquer des effets secondaires bénins, comme de légers étourdissements ou des nausées, mais aussi plus conséquents, comme des fluctuations de la mobilité et des mouvements involontaires.
Tous les médecins s’accordent sur un point : le meilleur moyen d’enrayer l’apparition, mais aussi de diminuer la progression de la maladie de Parkinson reste l’activité physique. Le sport a un effet préventif sur les personnes non atteintes par cette maladie, et complète remarquablement le traitement médicamenteux des malades.
La recherche tente de mettre au point des nouvelles substances médicamenteuses et d'améliorer les traitements actuels. Les chercheurs sont aussi extrêmement optimistes grâce à la découverte d’une protéine, l’alpha-synucléine, qui semble responsable de la plupart des maladies neurodégénératives, Alzheimer et Parkinson en tête.
L'association Parkinson informe et soutient les patients et leur entourage. Elle les oriente vers des professionnels et les guide vers les structures les mieux adaptées. Implantée à Bruxelles et en Wallonie, elle est également à leur écoute via une ligne téléphonique au 081 56 88 56.
Jamais à l'abri d'un pépin
Grâce à la garantie Maladies graves d'Hospitalia Plus, vous consacrez uniquement votre énergie à votre santé, et vous ne devez plus vous inquiéter de problèmes financiers !
En savoir plus sur le remboursement maladies graves.