Depuis le 1er septembre, le remboursement des séances de logopédie a été élargi. En cas de déficience mentale, il ne sera plus tenu compte du quotient intellectuel de l’enfant.
Bégaiement, dyslexie, dyscalculie, dysorthographie… de plus en plus d’enfants ont besoin de séances de logopédie pour soigner un trouble du langage oral ou de l’apprentissage. Celles-ci sont mieux remboursées par l’assurance obligatoire depuis le 1er septembre.
Depuis le 1er septembre 2024, les enfants ayant un quotient intellectuel inférieur à 86 et souffrant de troubles simples du langage oral (retard de parole ou de langage) et de dysphasie (trouble durable du développement cognitif) peuvent bénéficier du remboursement de séances de logopédie monodisciplinaire (c.-à-d. une prise en charge réalisée uniquement par des logopèdes). Jusqu’à présent, les enfants qui présentaient un QI inférieur à 86 étaient exclus du remboursement de logopédie monodisciplinaire mais pouvaient bénéficier d’une prise en charge multidisciplinaire (réalisée par différents thérapeutes).
Le logopède doit mentionner sur sa demande d’intervention à la mutualité les résultats d’un test de QI repris dans la liste spécifique de l’Inami et effectué par un psychologue ou un neuropsychologue.
Si l’enfant est inscrit dans l’enseignement spécialisé, les séances de logopédie pour troubles du langage se déroulent à l’école et ne peuvent donc pas bénéficier d’un remboursement
À partir du 1er janvier 2025, une nouvelle condition de remboursement sera d’application. Pour obtenir un remboursement de leurs séances de logopédie, les enfants présentant un QI inférieur à 70 devront réaliser un bilan dans un Centre de revalidation ambulatoire. En fonction des résultats, la prise en charge sera monodisciplinaire ou pluridisciplinaire.
Partenamut intervient dans le remboursement des séances de logopédie.
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