Grossesse et naissance / Naissance
Les pleurs de bébé sont inévitables et mettent parfois vos nerfs à rude épreuve. Comment décoder et apaiser les pleurs de bébé ?
Pleurer est la seule arme à disposition de votre bébé pour communiquer avec vous. Il dispose de tout un répertoire de pleurs qui varient en intensité, durée et rythme. En plus, chaque enfant est unique et possède ses propres intonations. Difficile donc de s’y retrouver au début.
Pourtant, certains cris sont bel et bien identifiables... Ainsi bébé peut pleurer parce qu’il a faim, est fatigué, a mal ou veut être pris dans les bras.
Les cris de faim sont les plus fréquents et donc les plus faciles à identifier. Un son strident suivi d’une inspiration et d’une répétition des sons plus brefs, plus forts et rythmés. Âgé de quelques semaines, la plupart des pleurs nocturnes de bébé sont causés par la faim.
Comment réagir ?
Essayez de lui donner le sein ou le biberon au plus vite. Sa faim se transforme vite en douleur et angoisse. Si bébé trouve que l’attente est trop longue, ses pleurs redoubleront aussi d’intensité. Si la faim n’est pas à l’origine de ses pleurs, bébé ne tétera pas ou très peu, mais cela suffira peut-être à l’apaiser.
Votre nourrisson commence à pleurnicher sans raison apparente. Ses pleurs redoublent si vous essayez de le distraire avec un jouet et il commence à s’agiter. Le plus fréquemment, ces pleurs apparaissent à la tombée de la nuit, bien que bébé n’a pas d’heure pour être fatigué. Parfois, pleurer avant de s’endormir fait même partie du rituel du coucher de bébé.
Comment réagir ?
Mettez bébé au lit dans un endroit calme. Il se peut que bébé s’endorme tout de suite ou achève de vous ‘raconter’ son chagrin pour évacuer la tension qu’il ressent. Si besoin, apaisez-le en parlant à voix basse ou en chantonnant.
Un cri contrarié, des gémissements et finalement des hurlements ? Aucun doute, bébé s’ennuie. Tout nouveau-né a besoin de contact et de compagnie.
Comment réagir ?
Prenez votre bébé dans vos bras sans craindre qu’il ne vous manipule. Au contraire, en renforçant son sentiment de sécurité il prendra confiance et, à terme, il aura moins besoin d’être pris dans les bras.
Une douleur aiguë se caractérise par un cri perçant et aigu. Vous ressentirez instinctivement l’urgence. Une douleur chronique, quant à elle, est plutôt accompagnée de geignements faibles et réguliers. Dans les deux cas, il vaut mieux réagir rapidement.
Comment réagir ?
Déterminez où votre bébé a mal et ayez l’œil ouvert pour les symptômes suivants : fièvre (plus de 38 °C), vomissements, selles liquides, pâleur, réactions cutanées, toux, écoulement du nez. Si c’est le cas, consultez votre médecin sans tarder.
Pas de symptômes ? Peut-être s’agit-il de coliques. Essayez de l’apaiser en massant doucement son ventre et en le berçant.
Les cris sont particulièrement aigus et forts. Ils expriment une frustration intense car un des besoins de bébé n’est pas satisfait assez vite à son goût ou parce qu’il n’arrive pas à se faire comprendre. Cela risque donc de se produire souvent.
Comment réagir ?
Soyez patient et laissez-le aller au bout de ses cris. Vous apprendrez à deviner les besoins de bébé au fur et à mesure du temps. Les colères auront donc de moins en moins de raisons d’être. Et s’il ne se calme pas ? Prenez du recul. Bébé apprendra que les caprices ne fonctionnent pas toujours.
Quand quelque chose le dérange, bébé poussera des cris répétés et insistants. Doit-il faire un rot, a-t-il chaud ou froid, son lange est-il mouillé ? Bébé ne sait pas encore relativiser ses problèmes et il vous le fait savoir.
Comment réagir ?
Essayez de déterminer l’origine du mal-être de votre bébé. Si la raison n’est pas apparente, il suffit parfois de le prendre dans les bras ou de le changer de position quelques minutes.
Rien n’y fait, bébé continue de pleurer ! Les pleurs des tout-petits comptent parmi les sons les plus bruyants et les plus stridents qu'on puisse entendre à domicile (jusqu’à 85 décibels, l'équivalent d'une rue animée). Il est donc tout à fait normal que votre système nerveux soit à fleur de peau. Impuissant et à bout de nerfs, rappelez-vous tout de même que cette situation est passagère. Les pleurs peuvent augmenter entre la deuxième et la dixième semaine, mais ils s’apaisent vers la fin du troisième mois, quand bébé se fait mieux comprendre et que ses coliques disparaissent. Il apprendra aussi peu à peu à supporter l’attente et la frustration.