La vaccination fait depuis toujours l’objet d’interrogations, de doutes et de rumeurs. Il est donc parfois difficile de se forger une idée claire et objective sur le sujet. Chez Partenamut, nous avons donc décidé de répondre aux questions que vous vous posez avec le site d’information de la vaccination en Belgique.
Non. Le rôle des vaccins consiste, au contraire, à stimuler le système immunitaire. Le principe de la vaccination est relativement simple : il s’agit de présenter à notre système immunitaire une forme atténuée d’un agent pathogène afin qu’il le reconnaisse et le combatte s’il y est un jour confronté.
Les vaccins permettent à l’organisme de produire des anticorps sans tomber malade. Ceux-ci se révèlent donc particulièrement utiles pour prévenir l'apparition d’une maladie infectieuse dangereuse ou très contagieuse comme la rougeole, la diphtérie ou le tétanos.
Oui. Si durant ses premières semaines de vie, un nourrisson bénéficie de la protection immunitaire héritée de sa mère, celle-ci s’estompe relativement rapidement.
C’est à l’âge de huit semaines que les bébés courent le plus grand risque de contracter certaines maladies et de faire face à des complications. En effet, certaines maladies comme la rougeole ou la poliomyélite présentent un réel danger pour les jeunes enfants. La vaccination constitue donc une protection essentielle.
Il convient donc de faire vacciner votre enfant et d’effectuer les rappels de vaccination à temps. Vous évitez ainsi les risques d’infection et de formes graves.
Le calendrier de vaccination vous indique à quel âge il est recommandé de faire vacciner votre enfant contre certaines maladies. En Belgique la seule vaccination obligatoire pour tous les enfants est celle contre la polio.
Oui, car toutes les maladies infectieuses dangereuses n’ont malheureusement pas disparu. Si la variole a pu être éradiquée grâce à la vaccination, de nombreuses maladies infectieuses demeurent en latence. Cela signifie que si la couverture vaccinale baisse, le risque de réapparition de la maladie augmente.
L’exemple de la polio est à cet égard frappant. La polio a disparu en Belgique, mais si l’on arrêtait de vacciner, cette maladie virale très contagieuse réapparaîtrait relativement vite. C’est la raison pour laquelle la vaccination contre la polio est obligatoire pour tous les bébés, qu’ils fréquentent ou non des collectivités.
De plus, il est possible que vous soyez confronté à une maladie éradiquée en Belgique lors d’un voyage dans un pays où elle circule toujours.
Oui. C’est d’ailleurs le cas en ce qui concerne des maladies comme la polio ou la rougeole. Prenons l’exemple d’un virus contre lequel une grande partie de la population est vaccinée : il éprouve dès lors beaucoup de difficultés à se transmettre, la circulation du virus est ralentie au sein de la population et il peine à subsister.
Cette situation peut dès lors mener vers l’extinction d’une épidémie. On parle alors d’immunité collective, d’immunité de groupe ou d’immunité grégaire.
Le niveau de vaccination nécessaire pour atteindre cette immunité collective dépend du taux de reproduction de la maladie (R0), c’est-à-dire de son degré de contagiosité. Plus ce taux est élevé, plus le taux de vaccination doit être élevé.
Si le niveau de protection vaccinale baisse avec le temps, des rappels sont nécessaires pour préserver cette immunité collective.
Le programme de vaccination contre ces maladies infectieuses représente donc en enjeu majeur en matière de santé publique.
Oui. Si certaines maladies touchent principalement les enfants en bas âge, d’autres peuvent avoir de graves conséquences pour les personnes plus âgées. C’est par exemple le cas de la grippe.
N’hésitez donc pas à faire le point sur votre calendrier vaccinal avec votre médecin généraliste et à effectuer un rattrapage en cas de besoin.
Le vaccin contre les infections à papillomavirus humain (HPV) s’adresse aux jeunes adolescents, garçons et filles, avant le début de leur activité sexuelle.
Les HPV sont un type de virus extrêmement répandu et dont certains présentent des propriétés cancérogènes. Ils sont par exemple responsables de la quasi-totalité des cancers du col de l’utérus.
La contamination a majoritairement lieu au début de la vie sexuelle. L’OMS recommande donc la vaccination des jeunes filles avant leur premier rapport sexuel, soit entre 9 et 14 ans.
La vaccination des garçons contre les HPV réduit également les risques de cancer génital, tant chez les hommes que chez les femmes.
Parfois. La vaccination peut en effet provoquer certains effets secondaires mineurs et transitoires.
Le risque d’effets secondaires graves est lui minime. Il est donc plus dangereux de ne pas se faire vacciner.
Le lien entre la vaccination et l’apparition de maladies graves ou chroniques n’a jamais été établi. Les vaccins font l’objet de tests très poussés et doivent répondre à des exigences de sécurité strictes avant d’être mis sur le marché.
Le lien entre la vaccination et l’apparition de maladies graves ou chroniques n’a jamais été établi. Les vaccins font l’objet de tests très poussés et doivent répondre à des exigences de sécurité strictes avant d’être mis sur le marché.
Un remboursement partiel est prévu par l’Assurance obligatoire pour les vaccins suivants :
Les avantages Partenamut vous offrent un remboursement de 100 % du coût restant à votre charge pour tout vaccin enregistré en Belgique, et ce jusqu'à 25 €/an.
Comme n’importe quelle question liée à votre santé, n’hésitez pas à les poser à votre médecin traitant. Consultez aussi le site www.vaccination-info.be pour obtenir des informations supplémentaires sur la vaccination en Belgique.
Découvrez les avantages proposés par Partenamut concernant le remboursement de la vaccination