Grossesse et naissance / Grossesse
Signalez votre grossesse aussi rapidement que possible à votre employeur. Quelques mesures légales sont alors applicables. En tant que salariée, vous profitez de la « protection de la maternité ».
Informez votre employeur dès que votre médecin confirme la grossesse (aux alentours du troisième mois). Fournissez-lui un certificat médical indiquant la date prévue de l’accouchement. Demandez en échange un accusé de réception ou envoyez le certificat par courrier recommandé. Dans tous les cas, avertissez votre employeur au plus tard 7 semaines avant la date prévue de l’accouchement.
Remettez à votre employeur un deuxième certificat médical dès que vous savez quand débute votre congé de maternité.
Après la naissance, remettez une copie de l’acte de naissance à votre employeur. Certains employeurs offrent un certain nombre d’avantages à leurs employés à la naissance d’un enfant. N’oubliez pas de vous renseigner sur ce point.
Il est interdit à l’employeur de faire une distinction entre les employés masculins et féminins au sein de l’entreprise. Par exemple, l’employeur ne peut pas poser de questions sur une grossesse éventuelle pendant un entretien d’embauche, sauf si celle-ci s’avère pertinente pour l’exercice de la fonction.
Durant votre grossesse, vous avez le droit de quitter votre lieu de travail sans perte de revenus pour passer des examens prénatals qui sont impossibles en dehors des heures de travail. Justifiez cet examen auprès de votre employeur à l’aide d’un certificat médical.
Dès que votre employeur est informé de votre grossesse, il lui est interdit – à quelques exceptions près – de vous demander de prester des heures supplémentaires ou d’exercer des tâches dangereuses.
Le travail de nuit est aussi limité et interdit dans les 8 semaines qui précèdent la date présumée de l’accouchement. Si un certificat médical le justifie, cette exclusion peut également s’appliquer à une autre période.
Si vos conditions de travail constituent un risque pour la grossesse, votre employeur doit vous proposer un travail alternatif ou un travail de jour. Si cela est impossible, votre contrat de travail est interrompu en vue d’un écartement du travail. Durant cette période, vous recevez une indemnité de votre mutualité.
Vous bénéficiez d’une protection contre le licenciement dès la notification de votre grossesse jusqu’à un mois après la fin de votre congé de maternité.
Vous êtes quand même licenciée en raison de votre grossesse ? Dans ce cas, il doit non seulement payer l’indemnité de licenciement contractuelle, mais aussi une indemnité complémentaire correspondant à 6 fois votre salaire brut. Vous n’êtes cependant pas protégée contre le licenciement pour des motifs étrangers à la grossesse (restructuration, faute grave).