Maladies graves ou chroniques / Cancer
La mammographie est, aujourd’hui, un examen courant et représente un atout majeur pour le dépistage précoce du cancer du sein en Belgique. Partenamut vous en explique le principe et vous donne quelques conseils avant de passer l’examen.
La mammographie est un examen radiologique qui permet de photographier l’ensemble du sein sous différents profils. Elle est généralement effectuée pour détecter un cancer du sein.
Le mammotest est une mammographie de dépistage à destination des femmes de 50 à 69 ans. Il permet de repérer d’éventuelles anomalies à un stade précoce, avant que des symptômes n'apparaissent. Ceci pour augmenter les chances de guérison. Le mammotest peut être fait tous les 2 ans et est gratuit si vous êtes affiliée à une mutuelle en Belgique.
Le bilan sénologique est un ensemble d'examens voués à détecter un éventuel problème aux seins. Il consiste en une mammographie et, le plus souvent, une échographie. Une inspection sous forme de palpation ou une biopsie peuvent également faire partie du bilan si nécessaire.
Le mammotest est recommandé tous les deux ans aux femmes âgées de 50 à 69 ans. Durant cette période, il fait l’objet d’un remboursement complet.
Cette stratégie de prévention repose sur deux observations :
Si vous faites partie du groupe cible, à savoir les femmes âgées de 50 à 69 ans, vous n’avez pas besoin d’une ordonnance. Une invitation à réaliser un mammotest vous est envoyée automatiquement le mois de votre 50e anniversaire et deux ans après le dernier mammotest négatif.
Si vous n’avez pas reçu cette lettre d’invitation, prenez contact avec le Centre Communautaire de Référence pour le dépistage des cancers en Wallonie (010 23 82 71) ou avec Bruprev en Région bruxelloise (02 736 19 84).
La lettre d'invitation équivaut à une prescription, mais votre gynéco ou votre médecin peut aussi vous la prescrire.
De nombreux centres procèdent à cet examen de routine un peu partout dans le pays. Si vous faites partie de la population concernée, vous pourrez donc rapidement prendre rendez-vous près de chez vous.
Si vous pensez être 'à risque' de par l'historique familial, ou que vous constatez vous-même une anomalie (une grosseur, une douleur, un écoulement, une inflammation…), parlez-en à votre médecin ou gynécologue sans tarder.
De même, si vous avez déjà eu un cancer, votre parcours de dépistage sera différent et vous devrez suivre le plan établi par votre médecin.
Ne vous laissez pas surprendre par une maladie grave : faites régulièrement des examens de dépistage. Partenamut vous en rembourse 3 par an, à raison de 15 € par examen.
Même s’il n’est pas exclu de développer un cancer du sein avant 50 ans, un dépistage systématique ne semble pas judicieux. La proportion de femmes atteintes est beaucoup plus faible et les tissus mammaires jeunes sont par ailleurs plus sensibles aux rayons X. Une exposition trop fréquente pourrait dès lors favoriser l’apparition d’un cancer, ce qui serait un comble.
Pour les femmes jeunes, l’autopalpation représente le mode de prévention le plus sûr. Et en cas de doute, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Les femmes considérées à risque, notamment celles qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein, peuvent aussi être invitées à passer une mammographie avant l’âge de 50 ans sur conseil de leur médecin.
Le risque de développer un cancer du sein après 70 ans est plus élevé qu’avant 50 ans. Poursuivre le dépistage systématique pourrait donc se justifier, mais le risque d’un surdiagnostic serait alors réel.
La Fondation contre le Cancer communique à ce propos qu’une étude menée aux Pays-Bas a démontré que les mammographies de dépistage au-delà de 70 ans permettaient de découvrir 20 fois plus de tumeurs inoffensives que de lésions cancéreuses.
Le stress induit et les traitements lourds potentiellement prescrits à la suite d’un diagnostic erroné paraissent dès lors injustifiés.
Pendant l’examen, le radiologue vous demandera de vous déshabiller des épaules à la taille. La mammographie se déroule en effet torse nu, ce qui semble logique.
Il est donc préférable de se rendre au centre médical en pantalon plutôt qu’en robe pour éviter de se retrouver totalement dévêtue.
Évitez aussi de porter des bijoux, en particulier une chaîne, un collier ou même des boucles d’oreille. Vous devrez les enlever pour passer la mammographie, avec tous les risques de perte que cela représente.
Les produits cosmétiques risquent de fausser les images de la radiographie. Dans certains cas, les taches causées par la présence de déodorant, de crème ou de parfum pourraient apparaître à tort pour des lésions.
La veille de l’examen, évitez donc d’appliquer vos produits de soin habituels sur les seins et sur les aisselles.
Lors de l’examen, les seins sont comprimés durant quelques dizaines de secondes. Cela peut dès lors rendre la situation inconfortable, surtout pour les femmes qui ont les seins sensibles. Voici quelques conseils pour réduire les éventuels désagréments :
Selon certaines idées reçues, le cancer du sein concerne surtout les femmes à forte poitrine. Il n’en est rien.
La taille des seins, qui dépend uniquement de la quantité de cellules graisseuses, n’a aucune influence sur le risque de développer un cancer mammaire. Celui-ci se développe au niveau du tissu glandulaire ou du tissu conjonctif que l’on retrouve chez toutes les femmes. La mammographie est donc recommandée à tout le monde.
La taille de la poitrine ne pose pas non plus le moindre souci technique.
La mammographie est également possible en présence de prothèses mammaires. Pensez simplement à le signaler au technicien avant l’examen.
La mammographie est aussi réalisable chez un homme. Même s’il est moins élevé et souvent lié à des antécédents familiaux, le risque de cancer du sein masculin existe.
Découvrez les avantages proposés par Partenamut en matière de dépistage
Une question liée au cancer ?
Cancerinfo répond gratuitement à toutes les questions des patients
et de leurs proches au n° 0800 15 801