Maladies graves ou chroniques / Cancer
Les cas de cancer pédiatrique sont relativement rares : ils représentent actuellement 1% des cancers de la population. Toutefois, lorsqu’il frappe un enfant, la charge émotionnelle liée au cancer est particulièrement importante.
Si le cancer n’est plus un mot tabou, associé au mot enfant, il prend une autre couleur émotionnelle. Comment un enfant peut-il développer ou naître avec un cancer ? La science elle-même n’explique pas encore tout. Chez les adultes, certains facteurs favorisant le cancer ont clairement été identifiés (tabac, alcool, virus…), alors qu’on connaît très rarement la cause du cancer chez les enfants.
En clair, ces cancers affectant de jeunes patients ont rarement pour origine des facteurs environnementaux ou le mode de vie. D'après des chiffres récents cités par l'Organisation Mondiale de la Santé, environ 10 % des jeunes patients atteints d'un cancer ont une prédisposition génétique.
Les cancers pédiatriques sont rares mais concernent tout de même plusieurs centaines d’enfants chaque année. Selon la Fondation Registre du Cancer, 341 cas ont été enregistrés en 2016, avec en tête la leucémie et les lymphomes.
Il n'y a pas un cancer de l'enfant, mais des cancers de l'enfant. Mais quand parle-t-on exactement de cancer de l'enfant ? Pour l'Organisation Mondiale de la Santé, "le cancer pédiatrique, ou cancer de l'enfant, recouvre de nombreux types de tumeurs spécifiques apparaissant chez l'enfant et l'adolescent entre 0 et 9 ans."
Cette notion de cancer pédiatrique recouvre donc en réalité une multitude de maladies rares différentes. L'ensemble de ces cas de cancers touchant les enfants et les adolescents se distinguent de ceux affectant les adultes, et ce à plusieurs égards...
Chez l'adulte, les cancers les plus fréquents sont ceux du sein, du poumon, de la prostate ou du côlon. Chez l'enfant, les cancers que l'on rencontre le plus souvent sont :
Le taux global de survie des enfants atteints de cancer est passé chez nous de 20-25 % il y a 60 ans à 80 % aujourd’hui. Ce taux de survie élevé est très encourageant et peut être obtenu grâce à des médicaments génériques peu onéreux, mais il ne concerne que les pays riches : Europe occidentale, États-Unis... Mais ces chiffres sont malheureusement beaucoup plus bas dans des pays à faibles revenus où le taux de survie chute à 20 %.
Pourquoi cette différence ? Parce que la prise en charge, en particulier au stade dudiagnostic, y est moins efficace. Un diagnostic trop tardif ou erroné ou les difficultés d'accès aux soins y sont une cause de mortalité avérée, alors que le coût en lui-même du traitement n'est pas un obstacle.
En parallèle, des statuts tels que celui d’aidant proche de Partenamut permettent à un parent de bénéficier de d'aides, services et remboursements pour prendre soin de son enfant. De même que la couverture Hospitalia Plus chez Partenamut, qui couvre les frais d’hospitalisation.
Par ailleurs, le partenaire de Partenamut l’Etoile des Enfants peut vous aider dans ces moments difficiles.
Selon une étude scientifique (Gazendam-Donofrio et al., 2007), il serait préférable d’informer l’enfant sur sa maladie et de l’associer aux événements. En effet, les enfants ressentent que la situation familiale change après un diagnostic de cancer, même si rien n’est dit.
Les enfants qui sont informés sur la maladie seraient moins angoissés. Cette information ne devrait pas se limiter aux enfants. Il est par exemple conseillé de mettre les proches, les enseignants, les amis, les frères et sœurs également au courant. la ligne Cancerinfo est disponible pour répondre à toutes les questions que l'enfant et ses proches se posent : 0800 15 801.
Besoin d'un coup de main ?
Vous faites face à des difficultés dans votre vie ? Si vous avez décidé de consulter un psychologue ou sexologue, Partenamut vous soutient et intervient à hauteur de max. 20 €/séance, jusqu’à 16 séances/an. Des séances complémentaires sont également prévues pour les personnes soufrant d’une pathologie lourde ou chronique (exemple : cancer).
Une question liée au cancer ?
Cancerinfo répond gratuitement à toutes les questions des patients
et de leurs proches au n° 0800 15 801