Le burn-out désigne l’épuisement professionnel conduisant à l’extinction (traduction de « burn-out ») de toute forme d’énergie ou de motivation pour le travail. Une fois le diagnostic posé, voyons ensemble les pistes à explorer pour guérir et reprendre sa vie professionnelle avec davantage de sérénité.
D’après les chiffres publiés par l’INAMI concernant l’année 2020, 7,14 % des incapacités de travail de longue durée étaient dues à un burn-out. Entre 2016 et 2020, le nombre de personnes en incapacité de travail de longue durée en raison d’un burn-out a augmenté de plus de 32 %. L’épuisement professionnel représente donc un véritable enjeu de société.
Le diagnostic du burn-out est parfois long à poser, car cette affection fait souvent l’objet d’un déni de la part de la personne concernée. Pourtant, plus le diagnostic est précoce, plus les chances de s’en remettre rapidement sont élevées. À ce niveau, l’entourage familial ou professionnel joue un rôle décisif pour permettre au patient d’ouvrir les yeux sur ce qui lui arrive.
Avant la manifestation clinique de l’épuisement professionnel, l’individu a en effet tendance à se couper de ses émotions et à ignorer inconsciemment les alarmes qu’il reçoit. En bon petit soldat, il redouble d’efforts, convaincu qu’il convient de dépasser ce qu’il perçoit comme l’expression d’une faiblesse. Alors qu’il fonce inexorablement dans le mur…
L'épuisement professionnel peut également prendre d'autres formes. Pour en savoir plus, consultez notre article sur le bore-out et le brown-out, deux cousins du burn-out qui ont chacun leurs spécificités.
En cas de suspicion de burn-out, la première chose à faire consiste à prendre contact avec le médecin généraliste. En quelques questions, il pourra identifier l’origine du mal-être. Il prescrira alors un arrêt de travail plus ou moins long selon les cas.
L’approche curative varie elle aussi en fonction des patients. La prescription d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques n’est pas automatique, loin de là. Le burn-out exige avant tout beaucoup de repos. La sophrologie et la méditation permettent par ailleurs de davantage comprendre et gérer ses émotions, et de mieux gérer le stress. Cette période de pause permet de prendre un peu de recul par rapport au travail et souvent, de recentrer ses priorités.
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La prise en charge de l’épuisement professionnel peut être divisée en trois phases :
Certains travailleurs parviennent à éviter la phase aiguë du burn-out en identifiant en amont les signaux d’alerte. Cela peut notamment être le cas de quelqu’un qui est déjà passé par là. Un psychologue ou un coach de vie peut ainsi lui permettre de s'interroger sur son rapport au travail, d’identifier les facteurs de risque liés au burn-out et de gérer plus efficacement le stress de la vie professionnelle.
Lorsque le burn-out est déclaré, un seul mot d’ordre : le repos. Le patient n’a souvent ni l’énergie ni les idées suffisamment claires pour entamer un travail de reconstruction. L’heure est au traitement médical (quand il s’avère nécessaire) et à l’écoute. Outre le sentiment d’échec que peut causer le burn-out, il convient aussi de gérer ses conséquences, notamment financières (arrêt de travail prolongé).
Une fois la phase aiguë de burn-out passée, plus ou moins longue selon les individus, la personne affiche le désir de reprendre pied et de se réinvestir dans la vie active. Comprendre ce qu’il s’est passé s’avère essentiel pour identifier de façon précoce les risques de burn-out et emprunter sereinement le chemin de la résilience.
À ce moment, la quatrième phase, celle du retour au travail, peut être envisagée.
Le stress chronique à l’origine de l’épuisement professionnel implique des réactions physiologiques, parmi lesquelles une production accrue de cortisol, communément appelée l’hormone du stress ». Or, la pratique d’une activité sportive permet de faire baisser le niveau de cortisol et de libérer des endorphines (l’hormone du plaisir), ce qui a également pour effet d’apaiser le stress et l’anxiété.
Le sport représente donc une véritable thérapie en soi : il apaise les tensions et procure une sensation de bien-être. Une fois la phase aiguë du burn-out passée, l’activité physique reste bien sûr recommandée pour prévenir une éventuelle rechute.
La pratique du sport au sein d’un club rend la pratique encore plus agréable et permet par ailleurs de créer du lien social, ce qui est toujours bon pour le moral.
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