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La santé connectée, une réalité !

Santé / Innovation

Santé connectée, objets connectés… Qu’est-ce exactement et comment cela fonctionne-t-il ? Est-ce vraiment avantageux pour la santé ou est-ce seulement très “gadget” ? Et en quoi est-ce différent de l’e-santé ? Faisons un petit tour guidé de la santé 2.0.

Qu’est-ce que la santé connectée ?

La santé connectée utilise la technologie pour suivre, surveiller et améliorer l’état de santé. Le plus souvent, il s’agit d’une application sur smartphone couplée éventuellement à un objet connecté.

Comment cela fonctionne ?

Les capteurs de données (capteur thermique, podomètre, etc.) intégrés au smartphone ou à l’objet connecté enregistrent certaines données corporelles (tension, poids,…) ou liées à l’activité (nombre de pas, heures de sommeil…) sont enregistrées. Celles-ci peuvent ensuite être consultées sur le smartphone, la tablette ou l’ordinateur de l’utilisateur.
Présentés de façon claires et accessibles, souvent par le biais d’une application web ou mobile, ces paramètres « santé »  permettent une prise de conscience, une meilleure compréhension de son état.
Les objets connectés sont non seulement capables de collecter des données et de les transmettre à un ordinateur ou à un autre objet, mais ils peuvent aussi les ‘analyser’ et réagir en fonction d’un résultat donné. Ils sont souvent accompagnés de notifications, de conseils ou même de coaching visant à adapter les comportements et à améliorer ainsi le quotidien des utilisateurs.
L’analyse de ces données peut se faire à titre personnel, par exemple pour améliorer ses performances sportives ou surveiller son poids, mais elle sert également aux professionnels de la santé, dans une approche préventive ou curative. 

À ne pas confondre avec l’e-santé.

La santé connectée est parfois confondue avec l’e-santé. Quelle est la différence ? 
Selon la définition de l’INAMI, l’e-santé préconise l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) – et, plus spécifiquement, de la technologie web – pour soutenir les soins de santé ou les améliorer. 
L’e-santé désigne donc l’ensemble des mesures destinées à la transformation digitale du paysage médical. Par exemple, le dossier médical informatisé (DMI) et rendu accessible à tous les prestataires de soin d’un patient, l’eAttest ou les prescriptions électroniques. Ou le portail maSanté, une initiative du gouvernement qui permet de consulter en ligne diverses données à caractère personnel concernant votre santé et autres informations relatives à la santé en général.
Cette digitalisation des soins de santé a un double objectif. D’une part, améliorer la qualité des soins et d’autre part, en faciliter la gestion administrative. Plus d’infos, dont le plan d’action pour le futur, sur le Portail des services de l'eSanté.

La santé connectée fait donc partie de l’e-santé, mais ne la représente pas dans son entièreté.

Les bénéfices de la santé connectée

De plus en plus développés et utilisés, les objets connectés, pour certains considérés aujourd’hui comme gadgets, deviendront pourtant indispensables dans le futur. Grâce à l’évolution rapide des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, ils sont de plus en plus diversifiés et pointus.
Sachant qu’un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge du patient, les objets connectés constitueront  un excellent mode de prévention de certaines maladies.

Parmi les avantages de la santé connectée on retiendra les suivants :

  • La facilité d’utilisation au quotidien.
  • Le contrôle de près de certains paramètres, parfois vitaux.
  • L’opportunité de transmettre les données collectées à son médecin traitant ou à un spécialiste.
  • La possibilité d’adapter son comportement en fonction des résultats.
  • L’amélioration de son bien-être et de sa santé.
  • La prévention des risques liés à certaines maladies.

L’internet des objets (intelligents)

Aussi appelés ‘smart objects’ ou ‘objets intelligents’, il existe différents types d’objets connectés qui collectent des informations dans un nombre incalculable de secteurs comme le transport, la sécurité, les télécommunications, la domotique, la photographie, la météorologie, la vente (à distance), la livraison de biens…
Grâce à l’internet des objets (=IdO ou IoT, Internet of things, en Anglais), les données provenant des objets connectés sont récupérées, stockées et transmises, souvent en temps réel, par internet. Le fait qu’ils soient connectés au réseau internet rend ces objets contrôlables à distance.
Ceux qui nous intéressent particulièrement ici sont ceux qui ont un rôle à jouer dans la surveillance ou l’amélioration de notre bien-être et notre santé.
Souvent pris pour des gadgets, les objets connectés sont à la pointe de la technologie et de l’innovation. Ils permettent une véritable amélioration du quotidien dans le domaine de la santé, que ce soit en médecine préventive ou curative.

Les objets connectés ‘santé’

Les objets connectés reliés à la santé sont de plus en plus nombreux et constituent la majeure partie des objets connectés à utilisation privée, avec ceux relevant de la domotique.
À l’avenir, ils devraient encore évoluer et faire partie intégrante du quotidien de chacun.
Mieux se connaître et se surveiller seront un must en matière de prévention et permettront de plus en plus de poser un diagnostic précoce, élément essentiel d’une bonne prise en charge du patient.
Bien qu’encore en pleine évolution, le secteur comprend déjà quelques ‘stars’. Quelles sont-elles et en quoi peuvent-elles aider à préserver la santé ? Petit tour d’horizon des applications les plus utilisées.

Les capteurs d’activité physique

Les objets connectés les plus répandus sont les bracelets connectés et montres connectées. Dotés de capteurs d’activité physique, ils agissent comme podomètre (compteur de pas) et analysent également – en fonction des modèles - le rythme cardiaque, les calories brûlées, le niveau de stress et/ou les heures de sommeil. Cela permet de mesurer ses performances et de surveiller sa forme physique de façon globale. Certains dispositifs peuvent également jouer le rôle de coach, en affichant des notifications motivantes.

La surveillance du poids

Les balances connectées sont un autre exemple d’objet ‘santé’ connecté. Elles aident à surveiller le poids ou motivent à en perdre. En plus de mesurer le poids, la balance calcule souvent l’IMC (Indice de Masse Corporelle), le taux de graisse et celui de masse musculaire du corps. En se fixant des objectifs de perte de poids, l’application liée à la balance connectée incitera l’utilisateur à faire plus attention.

Les tensiomètres

L’hypertension est un mal à l’origine de nombreux désagréments et, quand on y est sujet, il peut être utile de contrôler sa pression artérielle à titre préventif ou curatif. Plusieurs types de tensiomètres connectés permettent de mesurer, à titre privé, la tension systolique et diastolique, le pouls et la fréquence cardiaque. Du modèle brassard le plus sophistiqué au modèle bracelet passe-partout, surveiller sa tension n’a jamais été aussi facile et rapide. En quelques secondes, les données transmises sur le smartphone ou la tablette permettent d’analyser ses résultats, de tracer leur évolution et de modifier son comportement en fonction.

Contrôler son rythme cardiaque

Il est également possible de mesurer son rythme cardiaque à l’aide de son seul smartphone n’importe où et quand. Grâce à des applications comme FibriCheck, une application médicale de surveillance et de contrôle des arythmies cardiaques, notamment de la fibrillation auriculaire. 
C’est une solution purement logicielle qui prend les mesures avec la lumière flash de votre téléphone simplement posée sur un doigt. Toutes les informations sont automatiquement communiquées à un médecin afin d’établir un diagnostic rapidement et de bénéficier d’un programme de traitement adéquat. Une solution reconnue médicalement, notamment dans la prévention des AVC. Plus d'infos sur FibriCheck ici.

La prise de médicaments

Lorsqu’on suit un traitement contraignant, l’oubli de prendre un médicament peut causer un stress inutile. Il existe des solutions connectées pour aider à se rappeler de prendre le dit traitement aux heures voulues. Des applications avec des rappels programmés ou des piluliers connectés qui émettent un son ou envoient une alerte sur le smartphone en cas d’oubli en passant même par le bouchon de tube de médicament connecté. Ce dernier, qui détecte l’ouverture d’un médicament, peut envoyer des rappels au patient ou même avertir ses proches ou son médecin en cas de non prise du traitement.

S’équiper : les smartphones, interface indispensable

Elément indispensable de la santé connectée, le smartphone est au coeur du système. D’une part, car il sert souvent lui-même de ‘capteur’ (par le mouvement, la lumière flash, ou autre), d’autre part, car on y consulte l’application mobile qui sert d’interface à la lecture des données, qu’elles soient récoltées par le smartphone même ou par un objet intelligent. Pour les quelques réfractaires, il faudra obligatoirement passer à ce type de téléphone si vous songez à “connecter votre santé”. 
De manière générale, lesdites applications sont disponibles sur Google Play et App Store, les deux plateformes de téléchargement d’applications des géants Google (pour les appareils fonctionnant sous Android) et Apple (système d’exploitation iOs).
A quelques exceptions près, comme l’Apple Watch par exemple, les objets connectés sont donc généralement compatibles avec les deux types de smartphones. Pour en être sûr.e, renseignez-vous auprès de votre revendeur avant l’achat. 

Les applications médicales bientôt remboursées 

En tant que mutualité, nous accueillons à bras ouverts ces innovations digitales. Nous savons à quel point certaines d’entre elles peuvent simplifier la santé de nos membres. C’est pourquoi, dès 2020, nous intégrons le remboursement à certaines applications médicales dans la couverture de base. Si vous utilisez une application médicale sur votre smartphone, tablette ou ordinateur, pour maintenir ou surveiller votre état de santé, Partenamut intervient dans l’abonnement de celle-ci à hauteur de 20 € par an. 
L’application doit être reconnue par m-healthBelgium ou par Partenamut ou avoir été prescrite par un médecin pour bénéficier d’un remboursement. Plus d’infos dans notre article dédié au sujet.

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