Pour bien démarrer l’année 2025, découvrez les principaux changements au niveau de l’assurance obligatoire (INAMI) susceptibles d’avoir un impact sur votre santé et/ou vos remboursements. Parmi ces nouveautés : des ajustements pour les patients BIM, des modifications dans le remboursement des visites chez le dentiste, ainsi que des changements dans la procédure de dépistage du cancer du col de l’utérus. Consultez notre article pour tous les détails et soyez bien informé dès aujourd’hui !
À partir du 1er janvier 2025, les médecins ne pourront plus facturer de suppléments d'honoraires aux bénéficiaires de l'intervention majorée (BIM) dont le statut est octroyé automatiquement. Cela concerne les personnes recevant un revenu d'intégration, la garantie de revenu pour les personnes âgées, le revenu aux personnes âgées ou une allocation pour les personnes handicapées.
Cette mesure a pour but de contrôler les coûts des soins de santé et de garantir qu’ils n’augmentent pas pour les assurés qui se trouvent dans une situation socio-économique plus fragile.
Vous bénéficiez du statut BIM ? Contactez votre mutualité pour savoir si cette mesure aura un impact sur vos frais médicaux.
À partir de 2025, pour continuer à bénéficier du remboursement plus avantageux du trajet de soins bucco-dentaires, les patients devront se rendre chez le dentiste tous les ans. Pendant la pandémie (jusqu'à fin 2024), cette fréquence de visite était temporairement passée à tous les deux ans. Cela signifie que pour 2025, seuls les soins dentaires remboursés à partir de 2024 seront pris en compte.
Le trajet de soins bucco-dentaires s'applique à tous les soins dentaires, sauf à certaines consultations dentaires, aux soins préventifs, à l'orthodontie, à la parodontologie et à certaines radiographies et aux suppléments d'honoraires pour les bénéficiaires de l’intervention majorée.
Le cancer du col de l'utérus est l'un des cancers les plus fréquents chez les femmes à travers le monde. Toutefois, un dépistage régulier permet de diminuer le risque de développer un cancer invasif.
À partir du 1er janvier 2025, le programme de dépistage en Belgique, qui s'adresse aux femmes âgées de 25 à 64 ans, sera remanié. Le test Papillomavirus Humain (HPV) devient l’examen primaire pour le dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes de 30 à 64 ans.
En cas de symptômes cliniques, et pour les personnes à haut risque, les tests peuvent toujours être effectués en dehors du protocole de dépistage. Les personnes à haut risque bénéficieront d’ailleurs d'un remboursement plus étendu. Dans le cas d’un risque élevé ou de symptômes cliniques, le médecin traitant doit être informé.
Dès le 1er avril 2025, une automatisation simplifie le remboursement des frais de transport pour les patients ambulatoires suivant une dialyse ou un traitement oncologique. Le patient ne doit plus remplir de formulaire auprès de sa mutualité pour obtenir le remboursement, tout se passe automatiquement. Certaines modalités ont été adaptées, notamment :
À partir du 1er janvier 2025, une interdiction de fumer sera appliquée dans de nombreux endroits, notamment où se rassemblent enfants et adolescents. Il sera ainsi interdit de fumer dans un périmètre de 10 mètres à l’entrée et à la sortie des établissements de soins, d’accueil et d’enseignement, ainsi que des bibliothèques publiques. Cette mesure s’ajoute aux mesures déjà mises en place pour renforcer la lutte contre le tabagisme. Celui-ci est en effet la principale cause évitable de cancer en Belgique et 300.000 Belges souffrent de maladies chroniques liées au tabac.
À partir du 1er janvier 2025, l'indemnité de congé de naissance sera versée mensuellement par votre mutualité, au lieu d’un paiement unique à la fin de la période de congé. Ce changement facilite la prise complète du congé et réduit les contraintes financières pour les pères et coparents pendant cette période importante de leur vie. Depuis 2023, ce congé de 20 jours peut être pris sur une période de 4 mois après la naissance. Désormais, les employeurs communiqueront chaque mois le solde des jours pris à la mutualité, qui effectuera les paiements correspondants. Pour plus d’informations, contactez votre mutualité.
À partir du 1er janvier 2025, les indemnités pour le congé de naissance seront versées de manière mensuelle, et non plus en une seule fois à la fin du congé. Ce nouveau système vise à garantir un revenu régulier pour les pères et co-parents qui prennent leur congé de naissance, afin d'éviter une baisse de revenus prolongée. Pour les travailleurs, les démarches restent identiques : transmettre un extrait de l’acte de naissance à la mutualité et informer l’employeur des jours de congé pris. Grâce à une collaboration renforcée entre les mutualités et les employeurs, ce changement simplifie les procédures tout en offrant plus de stabilité financière aux familles.
La convention existante pour les personnes transgenres, avec l'UZ Gent et le CHU Liège, est étendue à 4 nouveaux centres : Ziekenhuis Oost-Limburg (Genk), VITAZ (Saint-Nicolas), Ziekenhuis aan de Stroom (Anvers) et l'Hôpital Erasme (Bruxelles). Cette extension vise à améliorer l'accessibilité des services d'aide psychosociale et médicale liés à l'identité et à l'expression de genre. Les personnes concernées pourront désormais être prises en charge plus rapidement grâce à une offre élargie. Les nouveaux centres disposent déjà d'une expertise dans ce domaine et offrent désormais des soins remboursés. Il s'agit d'une étape importante pour réduire les barrières financières et rendre ces soins plus largement accessibles.
Le parcours de soins pour les troubles alimentaires chez les enfants et les jeunes jusqu'à l'âge de 23 ans sera élargi en 2025. Actuellement, ce parcours inclut un accompagnement par un médecin (jusqu'à 15 séances avec un diététicien spécialisé), un accès aux psychologues de première ligne et un soutien pour ces prestataires de soins assuré par des équipes multidisciplinaires.
La nouveauté réside dans la sélection de centres de référence spécialisés dans les troubles alimentaires. Ces centres disposent également d'équipes de soutien multidisciplinaires pour les situations complexes. En outre, un traitement en hôpital de jour sera mis en place, comprenant également une thérapie multifamiliale, une forme de thérapie dans laquelle les familles reçoivent un soutien en groupe. Ce traitement pourra également être intégré dans le cadre d'une hospitalisation pour faciliter un retour à domicile harmonieux.
À partir du 1er janvier 2025, le vaccin Abrysvo contre le virus respiratoire syncytial (VRS) sera remboursé pour les femmes enceintes. Administré pendant la grossesse, ce vaccin permet à la future maman de produire des anticorps qui la protègent contre le VRS. Ces anticorps sont ensuite transmis au bébé, lui offrant une protection jusqu'à 6 mois après la naissance.
Ce remboursement s’effectuera sous certaines conditions :
Quel montant reste à votre charge après l'intervention de votre mutuelle ?
Attention : si une vaccination avec Abrysvo a été effectuée, aucun remboursement n'est possible pour Beyfortus (anticorps pour la protection contre le VRS, destiné aux nouveau-nés pendant la saison du VRS), sauf dans des cas très spécifiques et exceptionnels.