En tant qu’aidant proche, vous êtes très attentif au bien-être de la personne que vous aidez. Mais portez-vous la même attention à votre propre santé ? Comment la préserver alors que c’est celle de l’aidé qui est fragilisée ? Dans ce domaine, le rôle de la prévention est crucial afin d’éviter le burn-out de l’aidant proche. Partenamut offre des solutions.
En matière de santé, on se focalise généralement sur les maux et les soins pour les traiter, en minimisant l’importance du bien-être mental et social sur l’état de santé physique. En effet, plusieurs dimensions entrent en ligne de compte pour être et garder une bonne santé : le physique et le mental, bien évidemment, mais aussi la qualité de vie, le fonctionnement du quotidien, la vie sociale et oui, le sens de la vie.
Le rôle d’aidant proche vient souvent perturber l’équilibre du bien-être. Les tracas, le sommeil réduit, la charge physique et mentale, le manque de vie sociale ou de temps consacré aux loisirs… Tous ces éléments peuvent nuire à la santé de l’aidant et celui-ci voit alors apparaître stress, anxiété et troubles musculo-squelettiques, qui peuvent malheureusement entraîner dépression ou burn-out.
L’aidant proche a souvent tendance à minimiser ou nier les symptômes d’épuisement, portant toute son attention sur la santé de l’aidé. Il ne s’autorise pas à se sentir affaibli, et culpabilise si c’est le cas, car “l’autre a plus besoin de moi que moi”. Malheureusement, c’est une pensée aussi fausse que dangereuse...
Comment allez-vous vraiment ?
Faites le point sur votre santé mentale en répondant à notre test et trouvez des solutions adaptées à votre situation.
Lorsque les parents vieillissent, les rôles s’inversent et ce sont souvent les enfants qui, progressivement, vont s’occuper de leurs parents. Si, au départ, on aide sa maman ou son papa à faire quelques courses ou on l’emmène chez le médecin, la perte d’autonomie de la personne aidée va amener l’aidant à en faire de plus en plus, et cela de façon naturelle. Ce qui l’est moins, c’est de prendre conscience de la difficulté de la tâche. S’occuper d’un parent peut générer pas mal d’émotions et de stress et il faut pouvoir rester l’enfant de ses parents, sans essayer de se substituer à l’aide-ménagère, à l’infirmière, au psychologue ... S’occuper de son parent est donc une difficulté non-négligeable, qui vient s'additionner à celles déjà importantes auxquelles doivent faire face les aidants proches.
La prise de conscience est donc capitale pour que l'aidant fasse le lien entre son rôle et l'impact qu'il a sur sa santé. C'est seulement dans ce cas qu’il pourra agir sur les causes et modifier sa façon d’aider pour préserver sa santé.
Cependant, le manque de temps ou le sentiment de culpabilité par rapport à l’aidé relèguent souvent la santé de l’aidant au second plan et retardent le moment où il va prendre soin de lui. Sa santé lui paraît alors secondaire par rapport à celle de son proche.
C’est une question de limite, et celle-ci est variable d’une personne à l’autre, mais il est important de la repérer à temps, de l’accepter et de la respecter. Car c’est bien là que réside tout le problème.
Accepter de ne pas mettre à mal sa propre santé pour maintenir celle de l’aidé n’est pas simple. Pourtant, les difficultés suivantes, souvent rencontrées à plusieurs niveaux par nos aidants proches doivent mettre la puce à l’oreille :
Il est important d’y prêter attention. Que ce soit par l’aidant lui-même, par son entourage ou par un professionnel de la santé. Il n’est pas rare qu’un ou plusieurs facteurs finissent par déclencher un burn-out chez l’aidant proche. C’est pourquoi il faut agir avant, en acceptant ses limites et en cherchant des solutions aux besoins spécifiques de chacun.
Une fois les limites repérées, notamment au niveau du temps et des compétences, l’important est de mettre en place des choses qui vont permettre de respecter ces limites. Comme se garder une soirée de libre par semaine pour un loisir, pour respecter la limite du temps. Ou faire appel à des professionnels de la santé pour se décharger. Lorsqu’on les interroge sur leurs besoins, les aidants proches rapportent avoir :
Partenamut a bien compris qu’assumer le rôle d’aidant proche peut avoir des répercussions sur sa vie et sa santé. C’est pourquoi nous reconnaissons le statut « aidant proche Partenamut » et offrons un accompagnement sur mesure et des avantages spécifiques.
En diminuant leur charge psychologique et physique, Partenamut soutient les aidants proches. Nous leur proposons une aide physique par des professionnels (aide-ménagère, aide familiale, garde-malade, etc.), mais aussi des formations spécifiques à leur condition d’aidant, afin de mieux appréhender la maladie de son proche et son bien-être personnel.
Mais parce que les plus grands besoins des aidants proches sont de parler de leur vécu et de sortir du quotidien, nous leur proposons également des activités de répit durant l’année, entre aidants proches.
Partenamut a également collaboré à la mise en place du portail SAM, pour “Solidarité à la Maison”, un portail dédié aux personnes aidant un conjoint, un parent, un enfant… Il regorge d’infos utiles et permet de partager ses expériences ou trouver de l’aide.
Enfin, une ligne d'écoute et de soutien est mise gratuitement à leur disposition avec un soutien psychologique : 0800 88 080.
L’idée de toutes ces ressources est d’aider les aidants proches à trouver des clés pour améliorer leur condition et à apprendre à aider de façon qualitative, autant pour eux-mêmes que pour leur proche.
Découvrez le détail des avantages et comment demander le statut d’aidant proche.
Nous reconnaissons le statut d'aidant proche
Nous savons que vous investissez beaucoup de temps et d'énergie pour votre ou vos proches ! Nous vous proposons donc toute une série d'avantages et services spécifiques pour les personnes dans votre situation.