Agés de 50 à 65 ans, cette génération s’occupe de ses enfants et de ses parents tout en continuant à exercer une activité professionnelle. Une charge mentale et physique qui peut mener à l’épuisement. Partenamut propose des aides, dont le statut d'aidant proche, ainsi que Partenamut Shop, un service de location et de vente de matériel médical.
S’occuper de sa mère qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer tout en travaillant à plein temps et en élevant seule ses deux enfants. Etre jeune retraité et combiner la garde de ses petits-enfants et les visites à ses parents en demande de soutien moral.
Ces deux exemples, parmi tant d’autres, illustrent parfaitement la vie trépidante de la « génération sandwich ». Une expression qui, loin de faire référence aux personnes qui mangent un pain garni durant la pause de midi, désigne une population active prise en sandwich entre grands enfants et parents âgés.
En effet, quand ce n’est pas le petit dernier qui a besoin d’un coup de main pour s’installer en coloc, ce sont les parents qui demandent de l’aide pour faire les courses et les travaux ménagers. Sans oublier les enfants qui sollicitent leurs parents pour garder leur progéniture faute de crèche à un tarif raisonnable.
Une enquête réalisée par SHARE (Survey of Health Ageing and Retirement in Europe) estime que plus des deux tiers des Européens ont encore un parent ou un beau-parent en vie. En Belgique, (selon Statbel, l’Office belge de statistiques), ils seraient plus d’un million, la plupart âgés entre 50 et 65 ans, à exercer une activité professionnelle tout en s’occupant de l’un de leurs parents. Notamment lorsque ceux-ci refusent de quitter leur domicile pour aller dans un home, soit par manque de moyen financier, soit par sentiment d’abandon et peur de terminer dans un mouroir.
Cette charge mentale (et parfois physique) serait essentiellement portée par les femmes. Sans vouloir minimiser l’implication de certains hommes dans l’aide à la famille, il semblerait néanmoins que ce soit plus souvent les femmes qui accueillent un parent dépendant à la maison ou s’épuisent à la tâche en cumulant boulot, ados et visite journalière chez les parents.
Ce schéma d’aide intrafamiliale a toujours existé mais il a évolué depuis plusieurs décennies. La cause principale ? L’allongement de l’espérance de vie. Grâce à l’amélioration des protections sociales, des soins de santé et du niveau de vie, les seniors vivent plus longtemps et dans de meilleures conditions. Ils sont donc aussi plus nombreux. Un cinquième de la population européenne aurait plus de 70 ans, l’âge à partir duquel l’autonomie commence à diminuer et où les rôles s’inversent puisque c’est l’enfant qui prend soin de son aîné.
Quant aux enfants, leur situation a également évolué. Ils sont plus nombreux à faire des études supérieures, ont plus de difficulté à trouver un premier emploi et à payer un loyer qui ne cesse d’augmenter. Autant d’éléments qui impliquent de retarder le départ du cocon familial, de postposer la naissance de futurs enfants et d’avoir un besoin d’aide à plus longue échéance des parents.
L’image des parents, âgés de 50 à 65 ans, a aussi radicalement changé. Loin de la mamy à chignon qui tricote et du papy qui lit en fumant la pipe au coin du feu, ils restent jeunes, sportifs et actifs, surfent sur internet et voyagent avec leurs petits-enfants. Ils sont également présents pour leurs enfants lorsque ceux-ci sont fragilisés à cause d’une séparation ou d’un divorce. Ils sont alors un soutien précieux aussi bien au niveau affectif et financier que dans la garde des petits-enfants.
Malgré l’empathie et le plaisir que l’aidant peut éprouver en rendant service à ses proches, celui-ci peut aussi être tiraillé entre son dévouement à consacrer du temps aux autres et son envie d’avoir plus de temps pour lui.
Comment la génération sandwich peut-elle concilier tous ces rôles sans tomber dans l’épuisement et la surcharge mentale ?
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Faire partie de la génération sandwich peut avoir des conséquences sur la santé physique et psychique (stress, anxiété, fatigue, burn-out, maux de dos, troubles articulaires…).
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