Aller au contenu principal

Papillomavirus humains : prévenir et dépister

Prévention / Sexualité

Bien connus pour être responsables des verrues anogénitales, les papillomavirus humains sont également liés au développement de plusieurs types de cancers tant chez la femme que chez l’homme. Heureusement, grâce à la vaccination, il est possible de se protéger dès l'adolescence contre les souches les plus dangereuses.

80 % de la population concernée

Très contagieux, les HPV font partie des infections sexuellement transmissible (IST)  les plus répandues. La quasi-totalité des personnes sexuellement actives seront infectées à un moment de leur vie, la plupart du temps sans manifester de symptômes.

Un virus, différents variants

Les papillomavirus humains (HPV) sont un groupe de virus ayant la particularité d'infecter à la fois la peau et les muqueuses. Il existe plus de 200 variants du HPV dont une quinzaine sont considérés à haut risque en raison de leur capacité à évoluer vers un cancer. Le cancer du col de l'utérus est le plus fréquent, mais ce virus est également associé à d'autres cancers, dont ceux de la bouche, du pharynx, de l'anus, du pénis, de la vulve et du vagin. Par ailleurs, les verrues anogénitales, communément appelées condylomes, sont provoquées par d'autres souches de HPV.

Comment se protéger d’une infection à HPV ?

La meilleure stratégie est la vaccination, et de préférence avant les premiers contacts sexuels. En Belgique, deux vaccins injectables sont disponibles et peuvent être administrés à différents groupes, peu importe le genre :

  • aux enfants à partir de 9 ans.
  • aux jeunes entre 19 et 26 ans. Cette session de « rattrapage » est proposée par le médecin traitant à ceux qui n’ont pas bénéficié de la vaccination préventive généralisée.
  • aux personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies, comme les patients transplantés ou les personnes porteuses du VIH.

Ces vaccins offrent une protection tant individuelle que collective. En effet, lorsqu'une proportion significative de la population est vaccinée, les souches virales concernées ne peuvent plus se transmettre.

Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Afin de lutter contre l’ensemble des cancers causés par les papillomavirus, le Programme de vaccination de la Fédération

Wallonie-Bruxelles met gratuitement des doses de vaccin à disposition des enfants nés à partir de 2006. Ces vaccins protègent contre 9 types de HPV et sont proposés aux adolescents âgés entre 13 et 14 ans, fréquentant la 2e année de l’enseignement secondaire ou la 1ère différenciée.

5 choses à retenir sur les HPV

  1. Les infections ne touchent pas que les femmes. Les hommes sont autant à risque d’être infectés par un HPV, de le transmettre et de développer un cancer.
  2. Un cancer du col de l’utérus consécutif à une infection à HPV apparaît généralement entre 15 et 20 ans après l’infection. Les modifications cellulaires au niveau du col de l’utérus et les premières lésions précancéreuses n’entrainent généralement pas de symptôme. Le dépistage est donc le meilleur moyen de détecter d’éventuelles anomalies à un stade précoce.
  3. Le port du préservatif ne protège pas totalement lors d’un rapport sexuel. Le HPV est transmis par contact cutané, y compris les zones génitales et anales qui ne sont pas toujours couvertes par un préservatif.
  4. La vaccination ne protège pas de tous les variants du virus HPV. Les vaccins actuellement disponibles visent à protéger contre les souches les plus courantes et les plus dangereuses associées aux cancers, en particulier les types 16 et 18, ainsi que d'autres souches à haut risque.
  5. Le cancer du col de l’utérus peut frapper à tout âge. Être ménopausée n’est donc pas une raison de ne plus se faire dépister.

Quid du dépistage ?

À l’heure actuelle, le cancer du col de l'utérus est le seul pour lequel des tests de dépistage sont disponibles. Consistant en un simple frottis vaginal indolore appelé test Pap, ce dépistage est recommandé tous les 3 ans, entre 25 et 64 ans, et est intégralement pris en charge par l'assurance obligatoire (à l'exception des frais de consultation médicale).

Vos Avantages Partenamut

Recevez jusqu’à :

  • 45 €/an, à raison de 15 €/examen de dépistage, soit maximum 3 dépistages par an (exemples de dépistage : allergies, diabète, cancer...)
  • 35 €/an pour tous les vaccins reconnus en Belgique

Ceci vous intéressera