Fatigue, charge mentale... Les parents à bout de souffle ?

Quelques chiffres à retenir

• 55 % des parents interrogés jugent la parentalité « fatigante » et 35 % « épuisante ». 
• 1 parent sur 5 est en situation de mal-être plusieurs fois par semaine. 
• 40 % des répondants déclarent ne recevoir aucun soutien de leur employeur. 
• Si les grands-parents sont un soutien pour 76 % des jeunes parents interrogés, 1 parent sur 5 indique néanmoins ne jamais faire appel (ou très rarement) à de l’aide extérieure. 
• Les mères sont les principales responsables de la santé des enfants, avec 37 % des femmes déclarant s’en occuper entièrement. 

Un peu de contexte…

C’est dans le cadre de sa mission de prévention et de sensibilisation à la santé publique que la mutualité Partenamut s’est intéressée à ce que vivent les jeunes parents aujourd’hui. Quel a été l’impact de l’arrivée d’un enfant dans leur vie et sur leur quotidien ? Quels défis doivent-ils relever chaque jour et vers qui se tournent-ils en cas de besoin ? Autant de questions que nous avons posées à nos membres au cours d’une grande enquête sur la parentalité en 2025. 

Nous avons ainsi pu interroger 1.422 membres, hommes et femmes, toutes et tous parents d’au moins un enfant de moins de 3 ans. À noter que l’âge moyen à la naissance du premier enfant est de 31 ans pour les parents interrogés, ce qui correspond à la tendance sociétale de parentalité tardive, souvent combinée à des carrières professionnelles exigeantes et/ou des problèmes de fertilité, 20% des répondants indiquent notamment avoir rencontré des difficultés pour concevoir leur enfant. 

Les résultats de l’enquête sont sans appel, devenir parent ce n’est pas « que » du bonheur. 

Devenir parent, c’est d’abord fatigant…

Et ce sont les parents qui le disent. Si beaucoup de qualificatifs très positifs sont évoqués par les répondants pour décrire leur expérience de la parentalité (magique, joyeux, enrichissant, inoubliable…), 55% d’entre eux indiquent que c’est aussi « fatigant », pour 35 % d’entre eux, c’est même « épuisant ». Quant à l’adjectif « stressant », il est également largement cité puisqu’on le retrouve dans 35 % des réponses.  

Fatigue, épuisement, stress… Des ressentis que l’on peut facilement imputer au manque de sommeil puisque 80% des parents déclarent avoir des nuits perturbées ainsi qu’à la charge mentale importante que cela représente (pour 72 % des répondants), mais pas seulement. En effet, les attentes et les défis auxquels sont confrontés les parents d’aujourd’hui sont nombreux. Parmi les plus spontanément cités, on retrouve par exemple : 

• la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale (gestion des horaires, enfants malades, fermeture école ou crèche…) 
• des difficultés financières liées aux coûts de la garde d’enfant, des activités, etc. 
• la pression sociale et les injonctions à être un parent « parfait » : 36% des répondants disent ressentir un sentiment d’incompétence ou de doute sur leur rôle de parent. 
• le manque de temps pour soi et pour le couple 
• l’isolement et le manque de soutien, surtout pour les familles monoparentales

Des préoccupations qui ne sont pas sans conséquences sur la santé mentale.

Santé mentale : les parents sur un fil

Véritables funambules du quotidien, les parents jonglent en permanence entre exigences professionnelles, charge mentale et besoins de leur enfant, au risque de voir leur propre bien-être relégué au second plan. Chiffre préoccupant, 1 parent sur 5 déclare ressentir un mal-être plusieurs fois par semaine et 17 % au moins une fois par semaine depuis l’arrivée de leur enfant.  

Sans grande surprise, c’est pendant la période du post-partum que ce mal-être s’exprime le plus. Période durant laquelle 1 parent sur 2 évoque des périodes de mal-être, notamment liées aux troubles du sommeil de l’enfant. Le moment du retour au travail après le congé de maternité ou le congé parental est également compliqué pour 48% des parents. 

Concilier vie professionnelle et vie de parent : un équilibre sous haute tension

Le retour au travail après l’arrivée d’un enfant est souvent source de stress et de pression supplémentaire pour les parents. « Entre mon travail, les nuits interrompues et les tâches du quotidien, je n’ai jamais une minute pour souffler », explique Sophie, maman de deux enfants de 3 et 5 ans. Ils sont d’ailleurs 40 % à modifier ou avoir l’intention de modifier leur temps de travail suite à l’arrivée de leur enfant, la plupart passant d’un temps plein à un 4/5ème. 

Mais l’employeur ne facilite pas toujours la vie des jeunes parents. Ainsi, près de 4 parents interrogés sur 10 déclarent n’avoir bénéficié d’aucun soutien particulier de la part de leur employeur. Thomas, papa d’un petit garçon de 2 ans en témoigne : « Mon employeur ne comprend pas ce que c’est d’avoir un enfant malade. Chaque absence est perçue comme un problème. », « on a l’impression qu’on doit être parfaits en permanence. Être un bon parent, un employé modèle, un conjoint attentionné… C’est une pression énorme. » ajoute Laura, maman d’un bébé de 6 mois. 

Si les jeunes parents ne peuvent pas toujours compter sur leur employeur pour les aider à faire face aux défis que leur impose la parentalité, ils peuvent néanmoins s’appuyer sur leur entourage. 

Les grands-parents : premier soutien des jeunes parents ?

Comme on pouvait s’y attendre, quand les parents ont besoin d’aide, c’est aux grands-parents qu’ils font majoritairement appel. Ainsi, 76 % des parents interrogés estiment que ce sont leurs propres parents qu’ils sollicitent le plus en cas de besoin. En deuxième position, on retrouve les oncles et tantes des enfants qui sont également mis à contribution. En ce qui concerne la fréquence de ces sollicitations, 29 % des parents que nous avons interrogés déclarent faire appel à l’entourage au moins une fois par semaine et 18 % plusieurs fois par semaine. 

Une solidarité familiale qui pourrait cependant avoir ses limites pour les parents isolés, socialement ou géographiquement. 1 parent sur 5 indique d’ailleurs ne jamais faire appel (ou très rarement) à de l’aide extérieure. 

Santé des enfants : les mères en première ligne

Si le partage des tâches au sein du foyer tend vers l’équité en ce qui concerne les tâches liées à l’éducation des enfants (1 parent sur 2 estime que la répartition est équilibrée au sein de son foyer), ça se complique pour les tâches liées à la santé des enfants, un domaine dans lequel les femmes sont encore très fortement sollicitées, 37 % d’entre elles déclarant même s’occuper de tout. Une charge supplémentaire qui s’ajoute donc à tout le reste. 

Des résultats qui poussent à l’action 

Parce que la santé et le bien-être des parents sont tout aussi essentiels que ceux de leurs enfants, Partenamut s’engage auprès des familles pour tenter d’alléger au maximum la charge mentale, financière et logistique qui pèse sur les jeunes parents. Plusieurs services destinés à soulager le quotidien sont notamment proposés aux membres de la mutualité. Parmi ces aides, on retrouve notamment : 

Des aides financières dès la naissance

• Pour toute naissance ou adoption, les parents membres de la mutualité ont désormais le choix entre recevoir un bon d’achat Maxi-Cosi de 500 € valable sur le site internet de la marque ou la prime de naissance de 350 €. Un coup de pouce destiné à alléger la charge financière liée à l’arrivée d’un enfant au sein de la famille. 
• Partenamut propose également un service de vente et de location de matériel de puériculture à des tarifs avantageux : Partenamut Shop. Les membres y bénéficient d’une réduction de 10 % sur leurs achats et de 50 % sur le prix de la location ainsi que de 3 mois de location gratuite pour un tire-lait, un pèse-bébé et un aérosol pour chaque enfant de 0 à 3 ans. 

Des interventions pour se faire aider à domicile

• Un service de garde d’enfant malade à partir de 3 € de l’heure jusqu’à 18 jours par an : un soutien essentiel pour les parents devant jongler entre travail et enfant malade. Ce service permet une prise en charge à domicile, évitant ainsi un stress supplémentaire. 
• Une intervention financière pouvant aller jusqu’à 200 €/an pour une aide familiale ou ménagère : permettant ainsi d’accéder à des services d’aide à domicile et d’alléger les tâches du quotidien pour les parents dans des périodes de fortes tensions (après l’accouchement ou en cas d’hospitalisation de plus de 8 jours de l’enfant). 

Un accompagnement dans les démarches

• Le site internet Partenamut s’est récemment doté d’un espace entièrement dédié à la grossesse, la naissance et l’adoption : un guide complet qui rassemble toutes les réponses aux questions que se posent les futurs ou jeunes parents concernant l’arrivée de bébé, les démarches de mutuelle à effectuer, le congé de maternité ou parental ou encore les solutions d’accompagnement proposées.

Consulter le guide Grossesse et naissance

Des services de soutien à la parentalité à travers des partenaires reconnus comme Bsit ou La Ligue des Familles 

• Facilités d’accès à des services et applications d’aide à la parentalité comme l’application de babysitting Bsit (-50 % sur le premier abonnement annuel) l’application Heloa (90 jours gratuits sur la version premium) qui accompagne les familles dans la gestion du quotidien et de la santé. 
• Une réduction réservée aux membres pour l’affiliation annuelle à la Ligue des Familles qui propose, entre autres, des solutions d’aide et de soutien à la parentalité ainsi que des ateliers dédiés aux parents en perte de repères. 

Voir les partenaires Naissance

Un soutien renforcé en cas de souffrance psychologique 

• Partenamut a augmenté en 2025 ses remboursements pour un suivi psychologique, allant jusqu’à 400 €/an et max. 20 €/séance, afin d’aider les parents à retrouver un équilibre familial 
• Chaque membre Partenamut a également droit à 5 rendez-vous téléphoniques par an avec un psychologue, sans frais supplémentaires. Pour fixer un premier rendez-vous, composez le numéro gratuit  0800 88 080, du lundi au vendredi, de 8h00 à 20h00 ou prenez rendez-vous en ligne. 

Si le sujet du post-partum vous touche personnellement ou vous intéresse tout simplement, sachez que Les Relais Santé Partenamut de Liège organisent également toute une série d’ateliers autour de parentalité au cours des mois d’avril et mai 2025. 

Voir l’agenda Relais Santé

Enfin, Partenamut s’associe à La Ligue des Familles pour présenter l’exposition « Que du bonheur ? L’après-naissance sans tabou » qui apporte un nouveau regard sur ce moment de vie, pour en finir avec les idées reçues et les pressions liées à la maternité. À découvrir à Liège du 9 mai au 9 juin 2025.

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