Pas toujours facile de parler de sexualité avec les adolescents qui nous entourent. Pourtant, informer, échanger et apporter des réponses aux questions qu’ils se posent reste le meilleur moyen de prévenir le risque de grossesse non désirée et les maladies sexuellement transmissibles. Une occasion de leur en parler grâce à cet article ?
VRAI. Dès le début de la vie sexuelle, choisir un ou plusieurs moyens de contraception est capital pour se protéger d’une grossesse non désirée ou d’une infection sexuellement transmissible (IST).
FAUX. En Belgique, peu importe l’âge, il n’est pas nécessaire d’avoir l’accord de ses parents pour avoir accès à la contraception.
VRAI dans la plupart des cas. Quasiment tous les moyens de contraception doivent être prescrits par un médecin. C’est le cas de la pilule, du patch, de l’implant, du stérilet, etc… Il est possible d'obtenir cette prescription chez un médecin généraliste, un gynécologue ou dans un centre de planning familial. Les préservatifs et la pilule du lendemain restent quant à eux disponibles sans ordonnance.
VRAI. Le préservatif, masculin ou féminin, est le seul moyen de contraception qui offre une protection complète, empêchant à la fois la grossesse et la transmission de maladies ou infections. Aucun autre moyen de contraception n’offre cette double protection.
VRAI, à condition de commencer la plaquette le premier jour du cycle menstruel c’est-à-dire le premier jour des règles. Si tu as commencé la pilule à un autre moment de ton cycle, tu ne seras protégée qu’après l’avoir prise correctement pendant 7 jours complets.
FAUX. La prise régulière de la pilule sur une longue durée n’a aucun impact sur la fertilité.
FAUX. On entend souvent que seules les femmes ayant déjà accouché peuvent mettre un stérilet . Ce n’est pas vrai, le stérilet est une méthode de contraception utilisable par toutes les femmes en âge de procréer. La seule condition est d’avoir déjà eu des rapports sexuels. La pose du stérilet se fait chez un(e) gynécologue et il doit être remplacé tous les 3 à 5 ans.
FAUX. Cette méthode dite du « retrait » est très risquée car il suffit d’une goutte de sperme pour tomber enceinte ou être contaminé(e) par une IST. De plus, l’homme peut émettre du liquide pré-séminal dès le début de la pénétration.
FAUX. La pilule du lendemain est un moyen de contraception à prendre en cas d’urgence uniquement, par exemple si le préservatif s’est déchiré lors d’un rapport sexuel ou en cas d’oubli de pilule. La pilule du lendemain est disponible en pharmacie ou dans un centre de planning familial. Elle ne requiert pas de prescription médicale.
VRAI. Partenamut rembourse jusqu’à 50 €/an pour la pilule, le patch, l’injection contraceptive, le diaphragme, l’anneau vaginal et les préservatifs (masculins ou féminins) achetés en pharmacie OU jusqu’à 150 € tous les 3 ans pour l’implant et le stérilet. Un forfait complémentaire de 25 €/an est également octroyé pour les femmes atteintes d’endométriose pour l’achat de pilule ou d’un stérilet, sur présentation d’un certificat médical.
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