Prendre des médicaments pour dormir profondément n’est pas sans danger. S’ils soulagent temporairement les troubles du sommeil, ils présentent de nombreux effets indésirables. Quels sont les risques liés à la prise de somnifères et vers quelles alternatives naturelles se tourner ?
S’il est tentant de prendre des somnifères quand on n’arrive plus à dormir, on s’expose toutefois à de graves dangers pour notre santé. Ils plongent notre organisme dans un sommeil programmé et met notre corps en veille, comme un ordinateur.
Bien qu’il apporte un moment de répit quand le corps souffre d’insomnies répétées, ce sommeil 'forcé’ (induit de manière chimique) n’est pas aussi réparateur qu’une nuit ‘naturelle’.
L’utilisation récurrente de somnifères peut provoquer des problèmes de vigilance, des troubles de la mémoire et de la concentration, un effet ‘gueule de bois’ (sentiment d’être vaseux), des troubles de l’humeur, de la somnolence, des nausées etc.
En parallèle de ces effets directs, il existe aussi un fort risque d’accoutumance et de dépendance au produit.
De plus, ces médicaments n’apaisent que les symptômes, mais ne soignent pas les causes. Il est primordial de comprendre, avec un professionnel de la santé, ce qui vous empêche de dormir pour solutionner le problème et retrouver le sommeil. Et ne prenez des médicaments pour dormir que sur avis médical, avec précaution et en respectant un plan de traitement établi.
La tolérance aux somnifères est rapide mais la réaction va différer selon les patients et selon la molécule prescrite. Ce processus de tolérance, aussi appelé ‘accoutumance’, est une réaction naturelle du corps face à l’apparition d’un stimulus externe, en l’occurrence, un somnifère. Cela signifie que plus le corps devient tolérant/accoutumé à une substance, moins celle-ci sera efficace. Il faut donc augmenter les doses pour continuer à ressentir les mêmes effets.
La majorité des études réalisées avec un placebo, c’est-à-dire avec une substance neutre, démontrent que les effets des somnifères tels que certaines benzodiazépines sont plus efficaces que les placebos au cours de la première semaine du traitement. Dès la deuxième semaine, il n’y a déjà plus de différence significative entre les différents groupes étudiés.
Autrement dit, la prise de somnifères ne devrait pas excéder une semaine au risque de passer d’une accoutumance vers une dépendance au produit.
Communiquer ce message en début de traitement éviterait de créer de fausses attentes au sujet des somnifères et permettrait d’en limiter l’utilisation dans le temps.
Comment allez-vous vraiment ?
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Heureusement, des solutions saines et faciles à mettre en place existent pour remédier aux problèmes de sommeil.
Tout d’abord, une bonne hygiène de vie vous aidera à profiter d’un sommeil réparateur. Pour la maintenir, découvrez nos 10 astuces pour bien dormir.
Ensuite, découvrez des alternatives naturelles aux somnifères et d’autres remèdes pour s’endormir facilement.
L’homéopathie est une solution douce et efficace pour traiter les problèmes de sommeil. Consommer des préparations à base de certaines plantes comme la camomille, la valériane, la mélisse ou bien la passiflore favorisent l’endormissement. N’hésitez pas à vous préparer une tisane relaxante peu de temps avant l’heure du coucher.
La mélatonine peut également vous aider à réguler votre rythme de sommeil ou rythme circadien. Il s’agit d’une hormone naturellement produite par notre corps et dont le rôle est de favoriser l’apparition du sommeil. Une carence en mélatonine peut donc provoquer des difficultés d’endormissement. Une cure de quelques semaines et vous vous endormirez déjà plus rapidement.
Adressez-vous à votre pharmacien pour plus d’infos.
Il existe un tas d’autres méthodes ‘douces’ pour s’apaiser et/ou retrouver le sommeil. Partenamut vous propose plusieurs avantages ou remboursements vous permettant d’en tester :
Sources :