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L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sonnait déjà l’alerte en 2015 : nous consommons trop de sucre. Une habitude tenace qui aurait un lourd impact sur notre santé. Comment cet aliment agit-il sur notre organisme ? Doit-on vraiment y renoncer ? Une chose est sûre, un changement s’impose dans nos assiettes.
On distingue 3 types de sucre dans notre alimentation :
Tous appartiennent à la catégorie des glucides simples qui sont assimilés rapidement par l’organisme, à la différence des glucides complexes (féculents, pain, pommes de terre, légumineuses…) pour lesquels ce processus est progressif.
Les sucres ajoutés apportent de l’énergie sans offrir d’autres nutriments. On parle alors de calories vides qui, consommées en excès, encouragent la prise de poids et la malnutrition.
Selon le CSS (Conseil Supérieur de la Santé), notre consommation ne devrait pas dépasser 10 % de notre apport calorique journalier, ce qui correspond à 50 g/jour (environ 12 cuillères à café) pour un adulte.
Les recommandations de l’OMS sont de 10 % aussi, mais concernent cette fois les sucres libres. L’organisation conseille même de réduire ce taux à 5 %, soit 25 g (environ 6 cuillères à café) par jour !
Ces dernières précautions s’adressent en particulier aux personnes fragilisées par des pathologies telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’obésité.
Céréales petit déjeuner (portion de 30 g)
10 g
Muesli (portion de 30 g)
7,5 g
Pain de mie blanc (2 tranches)
3 g
Pizza préemballée (300 g)
8 g
Sauce barbecue (1 cuillère à soupe)
4,5 g
Ketchup (1 cuillère à soupe)
3 g
Pâte à tartiner (1 cuillère à soupe)
10,5 g
Yaourt aux fruits (portion de 125 g)
15 g (dont 7,5 g de sucres naturels)
Soda (canette de 33 cl)
30 g
Lait chocolaté (petite brique de 20 cl)
19 g (dont 10 g de sucres naturels)
Jus d’orange pressé (verre de 25 cl)
21 g (sucres naturels)
Chocolat noir minimum 70 % de cacao (carré de 10 g)
2 g
Barre de céréales aux noix (environ 35 g)
7 g
Gaufre préemballée (1 pièce)
16 g
Éclair au chocolat (1 pièce)
19 g
Glace/sorbet (2 boules)
15 g
Problèmes de peau, prise de poids, troubles digestifs, fatigue, irritabilité, fringales…
L’excès de sucre, en plus d’abimer nos dents, altère différents aspects de notre santé, aussi bien physique que mentale, jusqu’à augmenter nos chances de développer des pathologies lourdes.
La consommation d’aliments sucrés entraine un pic de glycémie, c’est-à-dire une augmentation soudaine du taux de sucre dans le sang. En réaction, le pancréas produit une hormone appelée insuline afin de réguler ce taux.
Des pics de glycémie à répétition épuisent l’organisme et peuvent engendrer une résistance à l’insuline avec des conséquences graves comme le diabète de type 2, la stéatose hépatique et l’obésité. Deux troubles connus pour accroitre les risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension et même de cancer.
Un régime riche en sucres ajoutés impacte notre bien-être et notre santé au quotidien en agissant sur notre humeur, notre concentration, la qualité de notre sommeil et même l’aspect de notre peau.
Une incidence qui s’étendrait jusqu’à la digestion en perturbant l’équilibre de notre microbiote intestinal et en favorisant la prolifération de mauvaises bactéries.
On soupçonne aussi l’excès de sucre ajouté d’aggraver les inflammations chroniques, d’accélérer le vieillissement cutané et d’exacerber certains symptômes comme ceux liés à l’endométriose et au SOPK (syndrome des ovaires polykystiques).
Les pics de glycémie entrainés par la consommation d’aliments sucrés s’accompagnent ensuite d’une chute brutale du taux de sucre dans le sang, ce qui provoque une sensation de fatigue, le fameux « coup de barre ».
Nous recevons alors le signal que notre corps a besoin d’énergie à nouveau, l’envie de sucre se fait sentir : c’est la fringale. Et le début d’un cercle vicieux. Le sucre appelle le sucre, comme on dit.
La difficulté d’une cure ne s’arrête pas là. Pour limiter les excès, il ne suffit pas de faire l’impasse sur le dessert. Les sucres ajoutés sont présents dans la majorité des produits industriels : les boissons et les biscuits, mais aussi les charcuteries, les sauces, les plats préparés et parfois même les conserves de légumes.
Ils apparaissent sur les étiquettes sous différents noms (glucose, dextrose, maltose, sirop…) ce qui les rend compliqués à repérer. Pour réduire efficacement notre consommation, nous devons donc passer l’ensemble de notre alimentation à la loupe.
Le saviez-vous ?
Sous forme de jus, les fruits perdent une grande partie de leurs qualités nutritionnelles, mais conservent tous leurs sucres.
Résultat : une boisson riche en glucides simples qui fait grimper la glycémie en flèche sans combler la sensation de faim.
Pour profiter de la douceur et de tous les bons nutriments des fruits, consommez-les entiers. La mastication et les fibres permettent une assimilation progressive des sucres et favorisent la satiété.
Modérer notre consommation de sucre demande un réel effort. Mais la bonne nouvelle, c’est que les effets sont bluffants.
Pour beaucoup, les bénéfices s’observent instantanément sur l’ensemble de l’organisme avec, entre autres :
Faire une croix définitive sur le sucre n’est pas indispensable. Surtout qu’un arrêt brutal risque d’engendrer des frustrations difficiles à vivre sur le long terme et de perturber le comportement alimentaire.
L’objectif est plutôt de donner une autre place aux sucres dans nos assiettes sans renoncer à la gourmandise. De modifier nos habitudes durablement tout en maintenant une alimentation équilibrée.
Comment ? En apprenant, dans un premier temps, à repérer et à identifier les sucres dans notre alimentation quotidienne et en diminuant les doses progressivement.
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